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Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/81

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piège, dans la grotte rustique du Verduron, et devant les jupes troussées de madame du Tronquoy.


Ce fut à l’issue du sermon que M. Le Varlon de Verrigny venait de subir sur cette affaire que le rencontra, par hasard, M. de Bréot. La Mère Julie-Angélique avait su l’histoire de la grotte. Madame de Gaillardin, qui s’y était trouvée avec madame du Tronquoy et l’avait échappé belle la racontait tant qu’elle pouvait. Les oreilles de la Mère Julie-Angélique en furent vite informées par la voie accoutumée, ce qui valut à M. Le Varlon de Verrigny un appel auquel il eût bien souhaité ne pas répondre, sans pourtant oser s’y dérober. L’attaque fut terrible et opiniâtre. La Mère Julie-Angélique reprocha moins à son frère sa faute même que les circonstances où il l’avait commise. Il ne lui suffisait donc plus maintenant du secret des draps et de la complaisance des pécheresses. Il étalait sa turpitude en plein air et bientôt il appellerait le public au spectacle de ses ordures. La Mère Julie-Angélique fut admirable. Elle déclara à M. Le Varlon de Verrigny qu’elle désespérait qu’il s’amendât jamais, que le diable ne rôdait plus seulement autour de lui, mais qu’il y était véritablement comme au