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Page:Rachilde - Alfred Jarry ou le surmâle de lettres, 1928.djvu/120

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UNE AFFAIRE UBU


cieuse qui cherche à laisser croire que je m’attribue ce que je n’ai pas fait, ou à me prêter un rôle que je n’ai pas tenu.

Si l’on s’arrête à de semblables détails, je pourrais répondre par certaines irrégularités contenues dans le livre, car j’ai lu les Sources d’Ubu-Roi, quoi que l’auteur prétende, j’ai vu, entre autres choses, que M. Chassé n’a pu rencontrer que M. Ch. M…, que les renseignements fournis par M. Henri M… sont le résultat d’une correspondance ; cependant, M. Chassé écrit, à la page 70 : « C’est sur ces conclusions souriantes et bien objectives que j’ai quitté les frères M… », ce qui semble signifier qu’il avait rencontré MM. Ch. et H. M… !

Mais je ne veux pas attacher d’importance à ces petites choses. Le débat soulevé par M. Chassé est beaucoup plus important, il ne tend à rien moins qu’à demander la revision de toute l’époque symboliste et des jugements portés sur les grands écrivains qui l’ont illustrée.

Je n’en veux pour preuve que deux lettres de M. Henri M…, celle citée dans les Sources d’Ubu-Roi (page 68) : « Croyez bien que