leur manteau ou des frissons de leur fourrure. On dit que certains fauves blessés ne rentrent pas chez eux pour mourir ? Je suis un peu de cet avis. Il faut vraiment être un… surmâle de lettres pour s’imaginer que la mort est autre chose que l’antichambre de la pourriture !
Je veux extraire d’un article du poète Fagus[1] à propos, justement, du Surmâle, le compte rendu de la fin de ce livre, l’un des plus curieux romans de Jarry, et celui qui serait le plus accessible au grand public de notre époque. Après une existence furieuse qui ressemble beaucoup plus à une course à la mort qu’à la recherche réelle de toutes les voluptés, permises ou non ; « le héros est soumis à la machine-à-inspirer-l’amour, car, si l’homme devenait une mécanique, il fallait bien, par un
- ↑ Les Marges, 15 janvier 1922.