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Page:Rachilde - Alfred Jarry ou le surmâle de lettres, 1928.djvu/217

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ALFRED JARRY


animale, lui le palotin-monstre, et que pouvait-il espérer du grand Directeur du théâtre des pantins qui s’agitent et ne savent pas se conduire ?

Enfin, s’il y croyait, à cette puissance supérieure, après avoir tout nié, tout renié, tout abîmé et s’être privé des meilleures vérités pour se sustenter des plus violents élixirs du mensonge, il a connu peut-être un moment de calme cérébral qu’il n’avait jamais dû goûter auparavant, moment de calme physique et moral que les créatures saines ou plus proches encore que lui de la sage animalité peuvent seules prolonger jusqu’au seuil de l’inconnu. Elles ne croient qu’à la vie, ce pourquoi elles vivent en paix avec la mort, ne la provoquent pas, au contraire, l’éloignent par tous les moyens mis à leur portée, pour, le jour venu, fermer les yeux sans s’occuper des plis de