Aller au contenu

Page:Rachilde - Dans le puits, 1918.djvu/33

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Sur ce, je saisis la chaîne, l’obscurité de sa prison, ronde comme l’alvéole de cire noire d’une abeille noire, finissant par me donner le vertige. Il me sembla bien que j’aurais pu descendre plus bas, creuser la situation, malgré sa défense ; mais par politesse j’obéis et je remontai en me balançant, tel un poids d’horloge réduit à faire des excentricités… Mes quatre chattes m’appelaient là-haut, furieuses, la queue droite, réclamant leur soupe avec des hurlements de louves.