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Page:Rachilde - L’Homme roux, suivi de La Fille de neige, 1888.djvu/175

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ment dans la pénombre, et riaient avec des éclats de rire infernaux.

Oh ! pensai-je, pourquoi faut-il donc qu’un de ces démons soit sorti de cet enfer !

Au moment où je me faisais cette réflexion, une porte s’ouvrit en face du creuset, un jeune homme entra. Vêtu avec élégance, il tenait un cigare à la main et vint l’allumer aux braises ardentes. Il se tourna et cria d’une voix railleuse :

— Eh bien, les amis, vous ne réclamerez plus votre mistress Veedil, elle est revenue ; je viens de l’apprendre au cottage !

— Hurrah ! crièrent les ouvriers. Ils vinrent se ranger autour de James, car c’était lui, ce jeune homme élégant.

— Oui, continua-t-il, il paraît qu’elle est guérie.

Puis, il tapa amicalement sur la joue d’un des diables qui soufflaient le feu et fit signe aux autres de continuer leur ouvrage.

James était vêtu d’un costume clair, qui contrastait avec les sombres choses qui l’entouraient. Il appuyait ses robustes épaules contre le pilier de pierre. Je voyais, de l’endroit où