Page:Rachilde - La Jongleuse, 1900.djvu/183

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— Vous ne savez pas, quoi ! C’est bête de ne pas savoir à votre âge ! Ma tante va vous montrer. C’est elle qui m’a appris.

— Moi, Mademoiselle, je ne veux pas qu’on me montre.

— Quel entêté ! Hein, ma tante ? Invite-le !

Il salua, remercia et gagna la sortie, redoutant le sourire mystérieux d’Éliante. Celle-ci n’avait rien ajouté. Du reste, tout le monde saluait, remerciait, se retirait. Le vestibule était plein de jeunes gens, qui échangeaient de joyeux propos en même temps que leurs pardessus.

Léon se trompa, endossa un vêtement beaucoup trop court.

Il grommela :

— Non seulement l’erreur sur la personne, mais encore on égare son paletot ! Quelle drôle de maison ! j’en ai assez !