Page:Rachilde - Le Grand saigneur, 1922.djvu/73

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IV

Yves de Pontcroix s’avança sur Michel Faneau avec un tel élan de fureur que Marie ferma les yeux, saisie d’un nouveau vertige. Elle se rappelait la scène de l’Olympia.

— Que voulez-vous dire ? Qui êtes-vous ? Et de quel droit m’adressez-vous la parole ? Vous divaguez, monsieur ! gronda l’homme de son ton sourd, qui, à présent, dépassait très difficilement ses dents serrées.

— Pas le moins du monde. J’ai servi de témoin dans l’affaire et nous étions quelques centaines. (Michel mit les pouces dans les entournures de son gilet.) Je serais même curieux de savoir comment s’est terminée la petite leçon …japonaise.