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Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/158

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fort tolérant, par respect du maître. Son enfance se passa à développer son corps par des exercices de tous genres : la chasse, la pêche, les jeux violents, et enfin l’étude, telle que la comprenaient les gentilshommes de cette époque et de ces pays sauvages. À l’âge de huit ans, aux exercices des Norspal (ici Rachilde écrit ce mot en caractères suédois et le traduit en français ensuite. Du reste, toute la rédaction des phrases est de lui ; je ne fais que coordonner et lier les Communications entre elles), sorte de balle énorme en bois dur que l’on lance avec un pal de fer, son intendant lui abîma l’épaule, ce qui la fit dévier légèrement. En devenant homme, Rachilde constate qu’il était, malgré ce léger défaut, bien fait, grand et élancé, les cheveux noirs[1], un teint mat, très mat et une jolie main. Sa vie sauvage, ses instincts, sa fortune, sa liberté devaient le

  1. J’efface le portrait à cause d’une ressemblance inquiétante.