Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/226

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toire c’est que mon livre demeurait le fonds du décor et que, cette fois-ci, ni Oscar Wilde, ni Lord Douglas n’y mêlaient leur dilettantisme.

Avant d’écrire un roman, il faudrait donc se demander où il ira, dans quelles mains, dans quel cerveau il tombera, et où il mettra le comble au désordre d’un organisme déjà faussé.

Si je n’ai pas fini mon chapitre, ce matin-là, j’ai dépensé certainement plus d’éloquence qu’il n’en faudrait à dix avocats hargneux pour plaider contre toutes les littératures passées, présentes et futures…

Il m’était du reste impossible de secourir autrement la frénétique et il devenait évident que s’en aller « très loin » demeurait aussi la seule solution, élégante, quoique livresque.

Elle se retira, en apparence calmée. Suivrait-elle mes conseils ? Non. Tout ce qui est une raison de vivre n’existe pas pour ceux ou celles qui ont sacrifié leur mentalité à leur passion !