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Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/66

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demeure paradoxal, ce qui escamote, le plus fièrement possible, ma personnalité !

Il n’y a pas de religion sans un tourment d’aveu. Quand on croit à quelqu’un ou à quelque chose, on est obligé de se confesser, or, se confesser, avec restriction mentale, ça embrouille les conclusions psychologiques.

Prenez garde… à la peinture des grilles du « parc du mystère », ce bois touffu où nous chassons la colombe du Saint-Esprit, moi, Baghera, pour la manger, vous, pour en recevoir le rayon de l’X d’en haut ! Ce parc-là possède une multitude de jolis sentiers, inextricablement enchevêtrés, lesquels mènent tous à l’impasse en question : in pace. Croire, nous rend-il meilleur ou plus fort ? Sinon : avoir l’air de croire peut-il nous protéger dans la vie ?…

Voulez-vous que je vous dise pourquoi je me permets de vous mettre à la torture, selon toutes les règles inquisitoriales et, d’ailleurs,