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LE BAL DU COMTE D’ORGEL

sives les fêtes de la rue de l’Université, parce qu’on ne s’y ennuyait pas, y accouraient du reste sur un signe.

Lorsque dans un salon on entendait prononcer le nom de Mlle d’Orgel, on pouvait être sûr que c’était pour en dire du bien. Elle était de ces personnes effacées dont les amis sont seuls à parler. Et encore pouvait-on suspecter cette bonne grâce qui n’était souvent qu’un déguisement des rancunes envers son frère et sa belle-sœur.

« Et puis c’est une sainte », ajoutaient, à la fin, ceux qui faisaient son éloge. Cela signifiait que la nature l’avait peu comblée.

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