Page:Radiguet - Le Bal du comte d’Orgel, Grasset, 1924.djvu/224

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Mme de Séryeuse s’était précipitée chez les Forbach, comme quelqu’un qui court jusqu’au moment où il se cogne contre un mur. Car devant leur stupéfaction puis devant celle de François, elle fut dégrisée. L’inconséquence de sa conduite lui apparut enfin. « Qu’ai-je à me mêler des affaires de mon fils ? se demandait-elle. Pourquoi courir comme une folle ? »

Plus que quiconque elle devait détester de s’être laissé prendre à sortir de soi.

— Mais, qu’y a-t-il, maman ? interrogea François quand elle entra dans la chambre où il s’habillait.

Devant son fils Mme de Séryeuse retrouva toute sa froideur et, partant, un nouvel ordre de maladresses.

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