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LE BAL DU COMTE D’ORGEL

teur, la princesse acheva ses conquêtes.

— Allons, hop, en route ! cria-t-elle.

Et, c’est, participant un peu au soleil de la princesse d’Austerlitz, que les Orgel avec Séryeuse, et Paul émerveillé, partirent pour Robinson.


Ainsi se font les coups d’État.

Gérard, ancien croupier, était un des deux ou trois hommes qui, pendant la guerre, organisèrent les divertissements des Parisiens. Il fut un des premiers à installer les dancings clandestins. Traqué par la police, et la redoutant davantage pour des affaires antérieures que pour son insoumission présente aux ordonnances, il changeait de local tous les quinze jours.

Une fois fait le tour de Paris, ce fut lui enfin qui remplaça le dancing en chambre par la petite maison de banlieue. La plus célèbre fut celle de Neuilly. Pen-

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