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Page:Rebière - Mathématiques et mathématiciens.djvu/406

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réunies, tantôt isolées, il faut conserver religieusement cet ordre naturel.

Lamé.

C’est en vain qu’on espère un grand profit dans les sciences en greffant toujours sur le vieux tronc que l’on surcharge ; il faut tout renouveler, jusqu’aux plus profondes racines, à moins que l’on ne veuille toujours tourner dans le même cercle, avec un progrès sans importance et presque digne de mépris.

Bacon.

Tout ce qu’on peut espérer des bases actuelles a été ressassé, et l’on tombera toujours dans la même ornière. Il faut refaire la science, la placer sur un nouveau piédestal, en tirer toutes les conséquences, sauf à intercaler les anciens résultats. On ne peut envisager une théorie sous un nouveau point de vue, sans qu’il en découle une foule de résultats inattendus, et il serait à désirer que ce fût un homme nouveau, qui fût étranger au mouvement et au progrès des sciences et n’en connût que les premiers éléments, qui s’en occupât.

Laplace.
MATHÉMATIQUES DE ROBINSON

Nous soumettons à M. Tissandier, directeur du journal La Nature, une idée qui lui sourira. Il a enseigné avec succès la mécanique, la physique et la chimie à l’aide d’expériences amusantes. Ne pourrait-il pas, sans théorie abstraite, donner aussi un aperçu des mathématiques, à l’aide de problèmes faciles et piquants ?