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Page:Rebière - Mathématiques et mathématiciens.djvu/452

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Eh ! n’as-tu pas 100 ans ? Trouve-moi dans Paris
2 mortels aussi vieux ; trouve-m’en 10 en France.

(La Fontaine.)

Prenez ces 100 écus ; gardez-les avec soin,
Pour vous en servir au besoin.
Le savetier crut voir tout l’argent que la terre
Avait, depuis plus de 100 ans
Produit pour l’usage des gens.

(La Fontaine.)

Rendez-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme,
Et reprenez vos 100 écus.

(La Fontaine.)

Et 100 brimborions dont l’aspect importune.

(Molière.)

Et 100 portes d’airain s’ouvrent à ses regards.

(Voltaire.)

Dans cette pédantesque rue
Où 30 faquins d’imprimeurs
Avec un air de conséquence
Donnent froidement audience
À 100 faméliques auteurs.

(Gresset.)

Et tous ces demi-dieux que l’Europe en délire
A depuis 100 hivers l’indulgence de lire.

(Gilbert.)
Le nombre 1000

1000 oiseaux effrayants, 1000 corbeaux funèbres.
Lorsqu’un cri tout à coup suivi de 1000 cris.
Et de 1000 remparts mon onde environnée.
Je fais 1000 serments de ne jamais écrire.
Malheureux 1000 fois celui dont la manie
Veut aux règles de l’art asservir son génie.
1000 de ces beaux traits, aujourd’hui si vantés
Et 1000 autres qu’ici je ne puis faire entrer.
Au pied du mont Adule, entre 1000 roseaux.
Mieux que vous 1000 fois, dit le noble en furie.