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Page:Recherches asiatiques, ou Mémoires de la Société établie au Bengale, tome 1.djvu/413

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NOTES.

l’histoire de Râm et chante ses louanges ! Il n’est point de bonheur égal à la pure dévotion de ses adorateurs ! »

Voyez, sur les nombreux poèmes intitulés Ramayan, ma note ci-dessus, pag. 80-82.

(80) Que les Européens appellent miote. Voyez le Voyage aux Indes et à la Chine, &c. par Sonnerat, t. I.er, p, 172, de l’édition in-4.°

(81) Voyez la note 59, page 242.

(82) Voyez la note 78, page 251.

(83) Ou la demeure de la neige. Ce nom est dérivé du mot sanskrit halmas [neigeux] ; de là peut-être le mot latin hiems. On les nomme aussi Himala et Emodi, d’où les anciens ont formé le mot Imaùs, C’est cette chaîne de montagnes couvertes de neige que l’on voit d’une partie du Bengale, et qui sépare l’Inde de la Tatârie. Elle se divise en deux branches, orientale et occidentale, lesquelles s’étendent jusqu’k l’océan : la branche orientale se nomme Tchandrasic’hara [rocher de la Lune] ; l’autre, qui se prolonge vers l’ouest jusqu’aux bouches de l’Indus, étoit connue des anciens sous le nom de Montes Parveti. Les Indiens regardent ces montagnes comme sacrées ; ils supposent qu’elles sont le séjour terrestre du dieu Isouara, une de leurs fictions poétiques personnifiées. Le mont Himâlaya est représenté comme un puissant monarque, qui avoit Mênâ pour épouse. Leur fille se nommoit Pârvati [née de la montagne], et Dourgâ [de difficile accès] : les Hindous croient que, dans une existence antérieure, elle avoit épousé Sîva, et qu’elle portoit alors le nom de Sati. Cette fille du mont Himâlaya eut deux enfans ; savoir, Ganesa, ou le seigneur des esprits, que l’on adore comme le plus sage des dieux, et dont nous avons parlé assez amplement ci-dessus, p. 22i ; et Coumara, nommé aussi Shanda et Cârtigueya, chef des armées célestes. Voyez Wilkins’s Notes on the Bhaguat-Geeta, p. 145, édit. in-4.° ; et Hymn to Pracriti, t. II, p. 319, des Works of sir Will, Jones.

(84) برهمپثر ou Brahmâ-poutre برهماپتر [enfant de Brâhmah]. C’est le nom que les Hindous donnent à un très-grand fleuve dont ils placent la source dans