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Page:Sand - Francia.djvu/107

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nières de ce personnage poliment familier. Elle ne regardait rien que la pendule et comptait les secondes aux battements de son cœur. Elle ne voyait pas la richesse galante de l’appartement, les figurines de marbre et les tableaux représentant des scènes de volupté ; tout lui était indifférent, pourvu que Mourzakine arrivât vite.

Il arriva enfin. Il y avait longtemps que le cocher de Francia avait fait ce raisonnement philosophique, qu’il vaut mieux perdre le prix d’une course que de manquer l’occasion d’en faire deux ou trois. En conséquence, il était retourné aux boulevards sans s’inquiéter de sa pratique. Mourzakine ne fut donc pas averti par la présence d’une voiture à sa porte, et sa surprise fut grande quand il trouva Francia chez lui. Valentin, qui, au coup de sonnette, s’était levé, avait soigneusement épousseté la pelisse et s’était porté à la rencontre du prince, vit son étonnement et lui dit comme pour s’excuser :

Elle prétend que Votre Excellence l’a mandée chez elle, j’ai cru…