Page:Sand - Francia.djvu/115

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monté la tête et j’ai eu la bêtise de le dire après devant Guzman ; il tenait un fer à friser qu’il m’a jeté à la figure… Heureusement il ne m’a pas touchée, il en aurait du regret aujourd’hui.

— Ah ! voilà les manières de cet aimable objet de ton amour ? C’est odieux, ma chère ! Je te défends de le revoir. Tu m’appartiens, puisque tu m’aimes. Moi, je jure de te bien traiter et de te laisser une position en quittant la France. Je peux même t’emmener, si tu t’attaches à moi.

— Vous n’êtes donc pas marié ?

— Je suis libre et très-disposé à te chérir, mon petit oiseau voyageur. Puisque tu connais mon pays, que dirais-tu d’une petite boutique bien gentille à Moscou ?

— Puisqu’on l’a brûlé, Moscou ?

— Il est déjà rebâti, va, et plus beau qu’auparavant.

— J’aimais bien ce pays-là ! nous étions heureux ! mais j’aime encore mieux mon Paris. Vous n’êtes pas pour y rester. Ce serait malheureux de m’at-