— Tu sais bien que j’ai été arrêté par ces tamerlans du boulevard ! T’as donc pas vu ?
— Tu as été mis en liberté au bout d’une heure !
— Comment sais-tu ça ?
— Je le sais !
— C’est vrai ; mais j’avais encore vingt sous de Guzman dans ma poche… Fallait bien faire un peu la noce après ? Vas-tu te fâcher ?
— Écoute, Dodore, tu ne recevras plus rien de Guzman ; il faut t’arranger pour ça.
— Parce que ?
— Je t’avais déjà défendu…
— J’ai pas désobéi. Ce qu’il m’avait donné hier, c’était pour te régaler, puisqu’il ne pouvait pas venir lui-même ; eh bien ! j’avais encore vingt sous, je me suis amusé avec. Voilà-t-il pas !
— Il faudra lui rendre ça. C’est bien assez qu’il paye notre loyer, ce qui me permet d’épargner de quoi t’empêcher d’aller tout nu.
— Jolie épargne ! Tous tes bijoux sont lavés ; tu es bien bête de rester avec Guguz ! Il est joli homme, je ne dis pas, et il est amusant quand il