Page:Sand - Francia.djvu/127

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cabaret, se dissipa un instant. Ses yeux éteints s’arrondirent et il crut faire acte d’héroïsme en répondant :

— Des princes, c’est gentil, pourvu qu’ils ne soient pas étrangers.

— Ne revenons pas là-dessus, lui dit Francia. Nous n’avons pas de temps à perdre à nous disputer. Il faut nous en aller d’ici. On doit venir me prendre à midi et payer le loyer échu. J’emporte mes nippes et les tiennes. Tu resteras seulement pour dire à Guzman : « — Ma sœur est partie, vous ne la reverrez plus. Je ne sais pas où elle est ; elle vous laisse le châle bleu et la parure d’acier que vous lui avez donnés… Voilà. »

— C’est arrangé comme ça ? dit Théodore stupéfait… Alors tu me plantes là aussi, moi ? Deviens ce que tu pourras ? Et allez donc ! Va comme je te pousse !

— Tu sais bien que non, Dodore, tu sais bien que je n’ai que toi. Voilà quatre francs, c’est toute ma bourse aujourd’hui ; mais c’est de quoi ne pas jeûner et ne pas coucher dehors. Demain ou