Page:Sand - Francia.djvu/134

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conduisit au faubourg Saint-Germain ; Mozdar les reçut et les fit monter dans le pavillon occupé par Mourzakine. Il y avait à l’étage le plus élevé un petit appartement que Valentin louait au prince moyennant un louis de plus par jour, et qui prenait vue sur le grand terrain où se réunissaient les jardins des hôtels environnants, celui de l’hôtel de Thièvre compris.

— Excusez ! dit Dodore en parcourant les trois chambres, nous voilà donc passés princes pour de bon !

Une heure après, Valentin arrivait avec un carton et un ballot ; il apportait à Francia et à Théodore les pauvres effets qu’ils avaient laissés dans leur appartement du faubourg.

— Tout est arrangé, leur dit-il. J’ai payé votre loyer et vous ne devez rien à personne. J’ai renvoyé à M. Guzman Lebeau les objets que vous vouliez lui restituer. J’ai dit à votre ami Moynet ce qui était convenu. Il n’a pas été trop surpris ; il a paru seulement chagrin de n’avoir pas reçu vos adieux.