Page:Sand - Francia.djvu/135

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Deux grosses larmes tombèrent des yeux de Francia.

— Tranquillisez-vous, reprit Valentin ; il ne vous fait pas de reproche. J’ai tout mis sur mon compte. Je lui ai dit que vous deviez prendre la diligence pour Strasbourg à une heure et que vous n’aviez pas eu une minute à perdre pour ne pas manquer la voiture. Il m’a demandé mon nom. Je lui ai dit un nom en l’air et j’ai promis d’aller lui donner de vos nouvelles. Je l’ai laissé tranquille et joyeux.

Dodore admira Valentin et ne put s’empêcher de frapper dans ses mains en faisant une pirouette.

— Le jeune homme est content ? dit Valentin en clignotant ; à présent, il faut songer à lui donner de l’occupation. Le prince désire qu’on ne le voie pas vaguer aux alentours. Je l’enverrai à un de mes amis qui a une entreprise de roulage hors Paris. Sait-il écrire ?

— Pas trop, dit Francia.

— Mais il sait lire ?