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Page:Sand - Francia.djvu/139

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sur ses yeux ; faut pas s’attendrir, c’est des bêtises !

Il sortit résolument, se mit à courir jusqu’au bout de la rue, s’arrêta un moment, étouffé par les sanglots, et reprit sa course jusqu’à Vaugirard, où il se mit à la disposition du patron à qui M. Valentin le recommandait.

Francia pleurait de son côté ; mais elle prit courage en se disant :

— Sans tout cela, il ne serait pas encore décidé à se ranger, il se serait peut-être perdu ! Si Dieu veut qu’il tienne parole, je ne regretterai pas ce que j’ai fait.

Elle le regrettait pourtant sans vouloir se l’avouer. Sa pauvre petite existence était bouleversée. Elle quittait pour toujours son petit coin de Paris où elle était plus aimée que jugée dans un certain milieu d’honnêtes gens ; elle y avait attiré plus d’attention que ne le comportait sa mince position.

Une enfant de quinze ans échappée aux horreurs de la retraite de Russie et au désastre de la Bé-