Page:Sand - Francia.djvu/153

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— Non, Dieu merci ! dit la marquise ; mais peut-être y a-t-il quelque engagement plus loin. Vous n’êtes pas rassurée, je vois cela ; vous êtes très attachée au prince ? N’en rougissez pas, je sais ce qu’il a fait pour vous et je trouve que vous avez bien sujet d’être reconnaissante.

— Il vous a donc parlé de moi ? dit Francia, stupéfaite.

— Il l’a bien fallu, puisque vous êtes venue lui parler chez moi. Je devais bien savoir qui vous étiez !

— Chez vous ?… Ah ! oui, vous êtes la marquise de Thièvre. Il faut me pardonner, madame, j’espérais,… à cause de ma mère…

— Oui, oui, je sais tout, mon cousin m’a donné tous les détails. Eh bien ! votre pauvre mère, il n’y a plus d’espoir, et c’est pour cela…

— Plus d’espoir ? Il vous a dit qu’il n’y avait plus d’espoir ?

— Il ne vous a donc pas dit la vérité, à vous ?

— Il m’a dit qu’il écrirait, qu’on la retrouverait