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Page:Sand - Francia.djvu/159

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ce perruquier ! sans cela, voyez-vous, tout serait possible. Vous me direz que bien d’autres ont fait fortune sans être épousées, c’est encore vrai. Le prince parti, vous en retrouverez peut-être un autre de même qualité. Ça fait très-bien d’avoir été aimée d’un prince, ça efface le passé, ça vous fait remonter dans l’opinion des hommes. Allons, ne vous tourmentez pas ; M. Valentin connaît le beau monde, et si vous voulez vous fier à lui, il est capable de vous donner de bons conseils et de bonnes relations.

Madame Valentin bavardait plus que ne l’eût permis son prudent mari, Francia ne voulait pas l’écouter ; mais elle l’entendait malgré elle, et la honte de se voir protégée et conseillée par de telles gens lui faisait davantage sentir l’horreur de sa situation.

— Je veux m’en aller ! s’écria-t-elle en sortant de son lit et en essayant de s’habiller à la hâte ; je ne dois pas rester ici !

Madame Valentin la crut prise de délire et la fit recoucher, ce qui ne fut pas difficile, car les forces