Page:Sand - Francia.djvu/179

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— J’aurais voulu voir votre maman. Est-ce qu’elle va rentrer dans votre loge ?

— Je ne sais pas ! dit Francia, inquiète et impatientée. Qu’est-ce que ça vous fait de la voir ? Vous ne la connaissez pas !

— C’est vrai ! D’ailleurs je ne peux pas rester. Il est déjà tard, et il faut que je sois levé avec le jour, moi !

— Et puis le spectacle ne vous amuse sûrement pas beaucoup ?

— C’est vrai, que ça ne m’amuse guère ; les chansons durent trop longtemps, et ça répète toujours la même chose. J’étais venu rapporter à ce théâtre une commande de pièces de réflecteurs, et comme je ne demandais pas de pourboire, ils m’ont dit dans les coulisses :

— Voulez-vous une place debout, à l’entrée du parterre ? J’ai trouvé une place assis. J’ai regardé, mais j’en ai assez, et puisque vous voilà riche,… c’est-à-dire puisque vous viendrez…