Page:Sand - Francia.djvu/245

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LOUISE.

Ça ne m’apprend rien ; je ne le connais pas.

ANNA.

Tu ne l’as jamais vu ?

LOUISE.

Où l’aurais-je vu ? C’est un astre nouveau dans le monde de Paris, dont je ne suis plus depuis mon veuvage.

ANNA.

Eh bien ! moi qui habite ce château depuis deux mois, je ne connais pas non plus ce monsieur, mais mon mari le connaît ; il dit que c’est un vrai marquis de la régence.

LOUISE.

Bah ! c’est une race perdue. M. de Louville s’est moqué de toi.

ANNA.

Qui sait ? Je suis sûre qu’il me blâmerait beaucoup de le recevoir en son absence.

LOUISE.

Alors tu as bien fait de le renvoyer ; parlons d’autre chose.