Page:Sand - Francia.djvu/36

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— Je me suis informé de l’accident. Il n’y avait rien de grave. La petite personne n’a pas eu de mal ; on lui a fait boire un peu de liqueur et elle a pu remonter chez elle, car elle demeure précisément dans la maison.

— Vous eussiez dû monter la voir. Cela m’eût fait plaisir.

— Je n’y ai pas manqué, Excellence. Je suis monté… Ah ! bien haut, un affreux escalier. J’ai trouvé la… demoiselle, une petite grisette, occupée à repasser ses nippes. Je l’ai informée des bontés que le prince Mourzakine daigne avoir pour elle.

— Et qu’a-t-elle répondu ?

— Une chose très-plaisante : Dites à ce prince que je le remercie, que je n’ai besoin de rien, mais que je voudrais le voir.

— J’irais volontiers, si je n’étais retenu…

Mourzakine allait dire aux arrêts ; mais il ne jugea pas utile d’initier Martin à cette circonstance, et d’ailleurs Martin ne lui en donna pas le temps.

— Votre Excellence, s’écria-t-il, ne peut pas