Page:Sand - L Autre.djvu/66

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m’accepte comme je suis et que vous ne m’acceptez pas… Il y a longtemps que je sais cela, monsieur Maxwell.

MAXWELL, avec douceur.

Est-ce un reproche ?

MARCUS, glacé.

C’est une remarque… Voici ces dames. Je vous avertis qu’à présent ma pauvre tante ne voit pas très-bien et n’entend guère mieux.

MAXWELL.

Vous l’aiderez à me reconnaître.




Scène V


Les Mêmes, LA COMTESSE DE MÉRANGIS, donnant

le bras au DOCTEUR et à HÉLÈNE ; BARTHEZ, CÉSAIRE et CASTEL, viennent ensuite et s’approchent du piano, où ils préparent des cahiers de musique. — JEANNE est entrée, venant de droite en même temps que la comtesse vient de gauche. Elle l’aide à s’asseoir sur son grand fauteuil, près de la table, au second

plan.
JEANNE.

Nous n’allons pas trop vite ?

LA COMTESSE.

Non, non, pas trop.

BARTHEZ, serrant la main de Maxwell.

Soyez le bienvenu parmi nous !

MAXWELL.

Merci, cher monsieur. (Au docteur.) Cher confrère, je vous présente mon respect.

Ils se serrent la main en se saluant.