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Page:Sand - La Famille de Germandre.djvu/286

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— Il y sera, répondit le chevalier, et ceux de mes enfants y seront aussi !

Octave suivit les yeux de son cousin et vit que l’on venait d’introduire Corisande, qui, grâce à la diligence rencontrée en chemin, arrivait avec Lucien et Marguerite. Lucien avait babillé en route, et mademoiselle de Germandre commençait à croire que l’enfant ne déraisonnait pas. Elle alla s’asseoir auprès d’Hortense, qui la mit au courant de ce qui se passait. Corisande regarda comme une fable absurde le prétendu piège tendu aux héritiers, et donna sans hésiter son nom et celui des deux enfants.

Le premier qui sortit fut celui de l’abbé de Germandre. Il salua gracieusement la compagnie, se fit ouvrir la balustrade et alla se placer dans l’intérieur. Son air enjoué rassura tout le monde, et les plus timides sortirent des encoignures pour voir ce qui allait advenir.

L’abbé ne croyait pas au danger dont il avait effrayé les autres. Il avait, depuis vingt-quatre heures, étudié, dans divers traités de mécanique expérimentale, tous les systèmes possibles applicables à