À savoir. Et tenez, Mariette, vous avez trop de presse d’y aller ; n’y retournez plus, croyez-moi, ou, à îa parfin, je croirai que vous n’y allez à de bonnes intentions.
C’est donc décidé, maître François, que vous allez faire toujours le maître d’école avec moi ? Vous vous croyez l’homme de chez nous, le remplaçant de mon frère, pour me faire la semonce ! Je vous conseille de me laisser en repos. (Elle rajuste sa coiffe devant le miroir.) Votre servante ! si ma belle-sœur me demande, vous direz que je suis chez la Sévère, et, si elle vous y envoie me chercher, vous verrez comment vous y serez reçu.
À votre aise, demoiselle ! je quitte la partie, et vous laisse le chemin libre ; ne craignez point que j’aille contrarier vos amoureux, ça ne se fait que pour les personnes que l’on tient en grande amitié et en grande révérence.
Scène VI
Ah ! que voilà de mauvaises paroles ! il n’a point d’amitié pour moi.
Scène VII
Eh bien, qu’est-ce que je vois ! ma pauvre mignonne tout en larmes ? Ah ! je le vois bien, Mariette, on vous moleste par trop, ici !