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exactement qu’il m’était possible pour les contes, et toujours en breton. J’ai de nombreux cahiers de ces textes primitifs, au crayon, et repassés ensuite à l’encre pour les rendre plus durables, de sorte qu’il y a ainsi deux textes identiques superposés l’un à l’autre. Plus tard, je faisais une troisième transcription bretonne, en complétant et rectifiant ce que les premières avaient de défectueux sur certains points. Enfin venait la traduction…


Le clocher de Plouaret (p. xvi).

Quant à la fidélité dans la reproduction des récits, bien que je n’aie jamais ajouté ou retranché (sauf peut-être quelques répétitions tout à fait inutiles et insignifiantes), et que j’ai partout scrupuleusement respecté la fabulation et la marche de la narration, j’ai senti parfois la nécessité de modifier légèrement la forme, et de remettre, comme on dit, sur leurs pieds, quelques phrases et quelques raisonnements boiteux et visiblement altérés par les conteurs. Les frères Grimm, qu’on donne comme des modèles à suivre, en agissaient ainsi, et souvent avec moins de discrétion, à l’égard des contes allemands. Et puis, il est des