ni barque pour passer la Durme ; il passait toujours à gué.
Sous le portail de l’église, à gauche, est suspendu le fémur d’un des géants, et cet os a quatre pieds et un pouce de longueur (mesure du pays de Waas) et, à l’endroit le plus mince, il a une circonférence de treize pouces. Il y a longtemps qu’on pêcha cet os dans la Durme et on le conserve soigneusement ; oui, le peuple le vénère comme une relique de saint
La rue, habitée par le géant, s’appelle encore de nos jours rue du Géant (Reuzenstrate)[1].
Enfin, voici un Reuzelied, très vieux :
Al wie daar zegt, de reus die kom, — de reus die kom, — Zij liegen erom ! — Keere weerom, reusken, reusken, — Keere weerom, — Reuzegom !
Sa, moeder, snijd nen boterham, — nen boterham ! — De reus is gram ! — Keere weerom, reusken, reusken, — Keere weerom, — Reuzegom !
Sa, moeder, tap van ’t beste bier, — van ’t beste bier, — De reus is hier ! — Keere weerom, reusken, reusken, — Keere weerom, — Reuzegom !
Sa, moeder, stop nu maar het vat, — nu maar het vat, — De reus is zat ! — Keere weerom, reusken, reusken, — Keere weerom, — Reuzegom ![2].
Celui qui dit : le géant qui vient, — le géant qui vient, — en a menti ! — Retourne, petit géant, petit géant, — retourne, — Reuzegom !
Hola ! mère, coupe une tartine, — une tartine, — le géant est fâché ! — Retourne, petit géant, petit géant, — retourne, — Reuzegom !
Hola ! mère, verse de la meilleure bière, — de la meilleure bière, — le géant est ici ! — Retourne, petit géant, petit géant, — retourne, — Reuzegom !
Hola ! mère, bouche le tonneau, — le tonneau, — le géant est soûl — Retourne, petit géant, petit géant, — retourne, — Reuzegom