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Page:Visan - Paysages introspectifs, 1904.djvu/177

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II

VERS LES SOURCES

Mais tandis qu’Angina, le vieux brahme, parlait,
Sous des ruissellements d’aube qui s’apparente
Aux dernières pâleurs des étoiles mourantes,
La mer s’irradiait en longs rubans de lait.


Quand le jour eut piqué de fleurs sa robe neuve,
Dédaignant l’Océan vide en sa majesté
D’abîmes dangereux et de flots révoltés,
J’ai conduit mon esprit vers la Source des fleuves.