Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/28

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ces simples jeunes gens ignorés que j’avais attribué le mal qui dévore, à ce que vous me dites, un célèbre médecin. — Oh ! rectifia l’amie, l’un va sans préjudice de l’autre. Il y a à cette heure deux étudiants de quatrième année qui se pourfendraient volontiers pour un regard de Sidonie, si elle donnait à l’un ou à l’autre l’occasion de s’en targuer, soit à la visite, soit au laboratoire de bactériologie où je sais qu’ils travaillent ensemble. — Eh ! bien, dis-je alors, avec le sens très louable que nous avons tous de donner aux conjonctures de la vie des solutions simplistes, eh ! bien, que n’écoute-t-elle alors l’un ou l’autre de ces jeunes gens à qui leur âge confère nécessairement une importance moindre que celle d’un assistant de professeur, et dont la personnalité se rangerait plus sagement au niveau que lui imposerait la valeur de Sidonie ? — Voudriez-vous, me répliqua vertement l’avocate de l’étudiante, qu’une femme telle que mon amie se soumît à l’amour d’un externe banal qui n’a jamais fait ses preuves, qui n’annonce aucune transcen-