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Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/64

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tilles, et, en particulier, celle de l’ignorance où il n’y avait aucune raison pour que la femme fût maintenue. Il a servi la femme seule, en lui assurant le moyen de tenir d’elle-même sa subsistance. Il a enseigné le travail aux femmes et a par là même augmenté leur vie. Mais il aurait pu faire son œuvre sans dénoncer le vieux pacte de la Chevalerie qui avait toujours raison, je veux parler des lois anciennes qui avaient fixé depuis des siècles les rapports des deux sexes, et tendaient à l’harmonie par la spécialisation. On pouvait développer la femme, accroître sa vie sans opposer aigrement sa valeur à la valeur masculine. Il fallait la cultiver enfin dans le sens féminin, ne pas présenter la subordination mutuelle des deux sexes comme un opprobre, ne pas crier à la victoire quand les femmes faisaient par exemple les portefaix dans les gares, enfin ne pas poser, surtout ne pas résoudre, l’insoluble problème qui restera toujours une énigme, celui de l’égalité des sexes.