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Page:Yver - Etienne.djvu/232

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écrit dans ces souvenirs, je l’ai mis en musique à ce moment : La vie d’Aunis, « le malheur, » la mort de Chasseroye, notre départ pour la Rochelle ; ma vie remplie d’épreuves, quand j’étais chez les Laquardière ; puis le voyage, la cécité de mon père ; ma solitude ; Me Marguerite ; la rencontre d’Annette ; l’arrivée lugubre à Paris ; Robin et l’hôpital ; puis ma célébrité naissante, mes premières gloires ; le retour de mon père, et enfin celui d’Annette. Et inconsciemment, dans cette improvisation un peu orageuse, où revivaient tant de souvenirs, un air revenait, l’air de mon enfance, de ma jeunesse, l’air dans lequel mon âge mûr trouvera encore un charme ineffaçable :

    Un ogre avait trois châteaux,
      Tire lire, lire, lire,
    Un ogre avait trois châteaux
    Des plus grands et des plus beaux.

FIN.

Rouen. — Imp. MEGARD et Cie, rue Saint-Hilaire, 136.