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Page:Yver - La Bergerie.djvu/268

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XVII

« Un dernier mot, mon cher ami, lui écrivait Beaudry-Rogeas dans la lettre qui vint ce matin-là ; je ne voudrais pas exagérer l’insistance ou tomber dans l’indiscrétion, mais je crois pouvoir vous dire encore ceci : — afin que toutes choses soient bien établies — sachez que c’est un service que je vous demande. J’ai travaillé ferme ces vacances, mais je n’avance pas dans Naissance d’Europe. Trop de documents avaient été, si je puis dire, mâchés par vous, pour que je puisse maintenant les absorber seul. Répondez-moi courrier par courrier si vous pouvez me donner encore six semaines de votre temps, ou si je dois renoncer à ce travail qui me décourage. Chapenel, qui a le foie malade, est aux eaux. Lydie et moi sommes absolument seuls. Nous vivrons ce temps-là comme des bénédictins, et je vous jure que le travail achevé,