Page:Yver - La Bergerie.djvu/271

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— Et ! s’écria Frédéric avec humeur, croyez-vous, mon cousin, que je sois disposé à l’oublier ? »

Camille le conduisit, cette fois encore, quand il partit, jusqu’au bout de l’allée des hêtres. De la voiture il se pencha vers elle, baisa ses cheveux d’un baiser long, rempli de promesses.

« Adieu, ma petite Pensée ! » lui dit-il.

Elle ramassa à pleines mains des fleurs jaunes qui poussaient au bord du fossé, et, blême et stoïque, elle les jeta sur la voiture.

« Adieu ! mon grand Souci ! » fit-elle d’une voix brisée.