Page:Yver - Le Fils d Ugolin.djvu/168

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sés jusqu’ici d’un mariage éventuel entre ces deux bons jeunes gens si vertueux, on lui dépêcha pour le recevoir la douce, délicate, subtile et maternelle Annie qui, lors des conjonctures embrouillées, excellait dans l’art d’arracher l’épingle sans la moindre maladresse. Voici : La jeune fille avait plu. Elle avait été trouvée parfaite. Toute la famille Arbrissel demeurait sous son charme. Mais Pierre Arbrissel se montrait encore quelque peu un enfant malgré ses vingt-quatre ans. Et son père estimait qu’avant de reprendre le projet, il fallait attendre au moins les vacances de l’an prochain ; — étant bien entendu que ledit projet restait toujours en suspens.