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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/104

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enchantés de vous la montrer, si vous les en priez.

Et il alla vers son père :

— Papa, nos cousins ont une petite requête à vous présenter.

Il avait dit « nos cousins » non sans une certaine coquetterie, en leur lançant un regard droit d’amitié. Tout le monde applaudit d’un murmure.

— C’est cela, nos cousins, nos cousins.

Les Alibert eurent un rire sonore qui cachait une pointe d’émotion.

— Oh ! nous sommes très flattés.

Et aussitôt :

— Monsieur, nous savons que vous possédez dans votre château une chambre historique où vous conservez un grand souvenir, une grande pensée de famille. Nous serions très heureux si vous nous permettiez de la voir…

Quand ils cessaient de parler affaires, ils devenaient timides, hésitants, et ce contraste, une fois qu’ils avaient affirmé leur force, donnait à leur allure générale un attrait irrésistible, atténuait ce qui eût pu y paraître impérieux.

— Messieurs, c’est bien le moins, dit sim-