Aller au contenu

Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/107

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

devaient partir avant la nuit. En revanche ils demandèrent :

— Il y a aussi notre jeune sœur, Fanchette, dont nous nous occupons beaucoup depuis la mort de notre mère. Nous pourrons l’avoir ici près de nous quelquefois ?

— Messieurs, reprit madame Martin d’Oyse, vous serez ici chez vous et libres d’y agir à votre guise. Quant à moi, je serai ravie de recevoir mademoiselle votre sœur.

Cécile vint carrément se planter devant Philippe et, les yeux dans les yeux, l’interrogea malicieusement :

— Eh bien, Chouchou, que dites-vous de cela ?

Chouchou avait rougi et le sentait. Il y avait beaucoup de juvénilité dans ce ténébreux. Il prit le parti de rire devant sa belle-sœur.

— Eh bien, je dis… je dis… que je vais, le mois prochain, survoler la Méditerranée, et que ce qui se passe ici, je m’en moque.