Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/116

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— Dans ce cas, il aurait fallu faire envoyer des mécaniciens, s’écria M. Martin d’Oyse.

— Moi et mon frère sommes mécaniciens, dit simplement Frédéric.

— Mais qui nous donnera l’énergie pour ces moteurs qui représentent ?…

— Quatre-vingt-dix chevaux, termina vivement Samuel. Rassurez-vous, monsieur, la Compagnie d’électricité est avertie depuis huit jours. Demain, à six heures, tout roulera.

Les Martin d’Oyse eurent un léger trouble d’admiration, de stupéfaction, d’intérêt, devant ces jeunes hommes nouveaux. Cécile comprit tout :

— Oh ! vous verrez, ils ont bien d’autres malices dans leur sac, et ils vous cloueront sur place plus d’un coup, mon pauvre Élie !

Tout compte fait, il fallut les suivre. Le gentilhomme lui-même trouvait charmant de ne pas leur résister. En embarquant les Martin d’Oyse dans sa limousine, Samuel dit rapidement :

— Mon père a besoin de cette voiture à la minoterie. Nous devons la lui renvoyer, car il en a l’habitude, il vous en faudrait une à quatre places.

— J’ai la calèche, objecta M. Martin