Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/131

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à deux mains, comme un chirurgien, les viscères métalliques du sphinx, et continua sa besogne.

— Il n’y a pas d’erreur, prononça Frédéric, le défaut de construction est ici, dans le premier piston.

— Nous avons là matière à un procès très sûr.

Le soir, M. Xavier dit à sa femme :

— Ces jeunes gens sont au-dessus de tout éloge. Rien ne les rebute. Ils ont jusque dans les doigts l’intelligence de l’industrie. Puis quelle énergie ! quel entrain ! n’est-ce pas, Élie ?

— Ils sont parfaits, acquiesça Élie.

Alors la bru exultante :

— Hein, vous l’avouez qu’ils sont chics, mes cousins.

Élie dit en plaisantant :

— Je parie que vous m’aimeriez dix fois plus si vous m’aviez vu déguisé en Vulcain, sale et jouant des muscles comme ce beau Samuel ?

— Oh ! dit Cécile, cela vous irait trop mal, mon pauvre Élie.