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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/140

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— Vous savez, dit-elle, je suis rudement contente que mes beaux-parents aient bazardé leur calèche. C’était un non-sens, cette calèche. Au moins, à présent, avec l’auto, on pourra connaître une vie plus mouvementée. C’est comme l’électricité dont vous nous avez dotés presque de force. Voilà au moins un progrès !

— Je crois que les Martin d’Oyse avaient très grand besoin que nous vinssions ici, à tous points de vue, dit Samuel avec une entière simplicité.

Frédéric renchérit :

— Nous avons encore beaucoup à leur apprendre. Nous, aimons être ici pour leur enseigner toutes les choses modernes. C’est intéressant, véritablement, car ils sont des amis pleins de loyauté. Nous sommes très heureux de les avoir sauvés du malheur.

— Mais ils sont très en retard, ajouta Samuel, et ils ont encore besoin de nous pour longtemps.

— Oh ! cela est vrai, dit Cécile, animée ; ils parlent sans cesse de leur passé, de leurs traditions, du caractère que doit garder le château. Mais on ne vit pas dans le passé. Vous, vous êtes intelligents, vous comprenez