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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/143

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TROISIÈME PARTIE

I

Sous le soleil torride, à une heure de l’après-midi, au moment où la nature fait la méridienne, l’usine ronflait éperdument sous les coups de bélier, sourds comme le canon lointain, de la machine nouvelle. Aux chaudières, le chauffeur, se découpant en noir sur le gouffre ardent des foyers, raclait le charbon de son râteau de fer, amenait à lui les escarbilles et jetait en pâture au feu dévorateur des pelletées de houille fraîche. L’usine avait faim. Elle était insatiable, depuis qu’elle allait comme une folle. Quand elle avait englouti sa tonne de cardiff, elle en