Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/15

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LES COUSINS RICHES


PREMIÈRE PARTIE

I

Marthe Natier, la dactylographe de la filature, appelée au téléphone, saisit le récepteur et dit de sa voix de cristal :

— Allô, allô ? C’est maître Bonel qui parle ? Non, monsieur, M. Martin d’Oyse n’est pas ici ; le directeur non plus, je suis seule… — Alors, l’audience d’aujourd’hui a été mauvaise pour nous… — Mais le tribunal de commerce doit bien… — Vraiment ? — C’est bien, monsieur ; je rapporterai votre conversation à M. Martin d’Oyse. — Il n’y a pas de quoi, monsieur.

La main de Marthe Natier tremblait si