même machine. Ils allaient ainsi d’accord avec leur conscience, dignement.
Mais les rapides propos échangés avaient échappé à la mère Nathalie. Elle entendait de travers, ne savait pas ce qu’il y avait, croyait qu’il s’agissait d’une maison pour ces messieurs, et continuait de regarder les belles images en murmurant :
— Comme c’est joli !
— Messieurs, dit Marthe, je vous remercie de tout mon cœur. Vous êtes très délicats, très délicats. Je suis touchée. Laissez-moi quelques jours pour réfléchir, pour habituer ma mère à cette pensée.
— Oh ! il faut réfléchir tout de suite, dit Samuel.
— Je voudrais savoir ce que pense de cela monsieur Xavier.
— Monsieur Martin d’Oyse n’a rien à voir dans notre décision, reprit Freddy. Cela ne concerne que vous et nous-mêmes. Nous faisons seuls tous les frais.
— Oui, je sais, acheva Marthe malicieuse, vous avez des capitaux.
À la porte on se serra les mains. Les plans étaient restés sur la table. La bonne femme interrogea :