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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/183

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Décidément Chouchou était resté aux Verdelettes. Fanchette l’avait impérieusement convaincu par les mêmes raisons dont sa musique, à cette heure, accablait encore le jeune homme. Il ne pensait plus à voler. Il ne pensait plus à s’ennuyer. Il ne pensait plus qu’à Fanchette. Et les Alibert, qui ne paraissaient pas ignorer totalement le penchant de leur jeune sœur, s’épanouissaient d’aise devant l’accord peu douteux de ces deux tendres cœurs. Ils choyaient Philippe. Lui, si austère, avait maintenant dans sa poche, à l’usage de ses cigares ou de ses cigarettes, tous les bibelots imaginables d’orfèvrerie, dont des cousins riches le comblaient. Il disait :

— Ce sont de très chics types.

— … La forme dans un roman, continuait Elie, est le côté par lequel un écrivain demeure assujetti à l’art, car le roman est un genre mixte, ressortissant tout à la fois à la poésie et à la parole. Par l’une, il tient à l’Art supérieur ; par l’autre, tout simplement à l’humanité.

— Mais la parole est un art, dit madame Élisabeth.

— Et tous les arts doivent être issus de